Plusieurs
troubles affectant les plantes sont dus à des agents non pathogènes,
brûlures de soleil, brusques variations de température
ou températures mal adaptées, erreur de nutrition, rempotage
ou arrosages à contre temps, pollutions chimiques etc...
Chacun
de ces troubles a été étudié dans le
chapitre s'y rapportant.
La
pollution chimique la plus classique sur Phalaenopsis est le fait
de l'éthylène. Elle se traduit par la fanaison de
l'extrémité des sépales à partir de
doses très faibles d'éthylène dans l'atmosphère.
Deux parts par milliard peuvent suffire. Le sépale dorsal
est le premier qui montre des symptômes. Il se dessèche
puis se parchemine et se décolore. Avec des concentrations
plus élevées, de l'ordre de 40 à 50 parts par
milliard les fleurs récentes et celles en cours d'épanouissement
se dessèchent. Les boutons d'une taille allant de 6 à
8 mm sont très sensibles. Il y a jaunissement une journée
à une journée et demie après exposition à
l'éthylène. Leur croissance cesse et ils chutent 8
ou 10 jours plus tard Des doses plus élevées peuvent
provoquer le jaunissement puis la chute des feuilles les plus âgées.
La présence d'éthylène n'est pas un phénomène
exceptionnel en ville et en hiver quand la circulation de l'air
est insuffisante. Des fleurs qui fanent, une pomme coupée,
libèrent de l'éthylène en quantité suffisante
pour provoquer des dégâts.
Les pesticides
peuvent en cas de mauvaise utilisation provoquer divers dégâts
allant de la simple brûlure à l'extrémité
du feuillage à la mort de la plante. Le respect
impératif de certaines règles est indispensable
pour éviter ces troubles.
|
Un
milieu de culture mal adapté ou partiellement décomposé,
de même que des arrosages mal adaptés conduisent, non
à l'asphyxie des racines, mais à des conditions favorisant
le développement de micro-organismes parasites qui entraînent
la pourriture des racines et le dépérissement de la
plante.
|
Pour clore
ce chapitre, il reste à parler d'une mauvaise herbe, répandue
dans le monde entier dans les cultures d'orchidées. Il s'agit
de l'Oxalis corniculata. On peut rapprocher son feuillage de celui
du trèfle. C'est une petite plante aux fruits qui explosent
en libérant leurs graines au moindre contact et qui forme
des réseaux très denses dans les mélanges de
culture, avec des racines qui envahissent tout le mélange.
Les graines adhérent aux feuilles et on les confond souvent
avec des parasites animaux. Eventuellement on peut avoir recours
à la lutte chimique avec des produits utilisés normalement
pour le désherbage du maïs et aux même doses.
On doit traiter des plantes qui auront été arrosées
abondamment la veille et que l'on laissera sans arrosage pendant
les quatre ou cinq jours qui suivront le traitement. Seules des
plantes bien installées peuvent être ainsi traitées.
|