C'est un matériau très similaire à la pouzzolane, mais artificiel. La décomposition n'est bien sur pas à craindre, la rétention en eau plus importante et l'aération excellente. La taille et la forme des billes d'argile sont très variables, logiquement, plus les éléments sont fins, meilleure est la rétention de l'eau.
     L'argile expansée est utilisable seule (culture hydroponique) ou en mélange. Dans ce dernier cas, on l'associe avec de l'écorce, du charbon de bois, de la mousse de polyuréthane etc...Les billes les plus volumineuses peuvent être utilisées en drainage au fond des pots, ce qui donnera une assise supplémentaire aux plantes produisant de longues tiges et susceptibles d'être déséquilibrées.

     C'est un matériau inerte ne subissant aucune décomposition. Il est surtout utilisé en mélange pour favoriser l'aération ou pour le drainage et la stabilisation des plantes à longue tige.
     Les graviers ont tendance à accumuler les sels, ce qui oblige à de fréquents rinçages. Avec une granulométrie variant de 2 à 15 mm, la macroporisité peut atteindre 85% du volume et la capacité de rétention en eau 45% de la matière sèche.

     La laine de roche est obtenue à partir d'un mélange constitué par 60% de roche basaltique, 20% de calcaire, 20% de silice, porté dans un four à une température comprise entre 1500 et 2000°. Le liquide obtenu est transformé en fibres par passage sur disque tournant à très grande vitesse. Ces fibres sont ensuite traitées avec des résines phénoliques pour les rendre plus ou moins hydrophiles. La laine de roche ne contient pas d'éléments minéraux assimilables par les plantes, à l'exception de fer et de manganèse. Deux qualités de laine de roche sont proposées, hygrophile, ou hygrophobe. La capacité de rétention en eau de la laine de roche peut être supérieure à celle de la tourbe. Son pH varie de 6.5 à 10. Le pouvoir tampon est bas ou modéré.
    Une eau exempte de toute trace de calcaire est indispensable pour obtenir de bons résultats ( Bretagne, massifs volcaniques). La laine de roche est rarement utilisée pure, elle se retrouvait souvent dans les mélanges d'origine hollandaise.

     La mousse de polyuréthane «oasis» utilisée de puis de nombreuses années par les fleuristes est un excellent support de culture pour les Phalaenopsis destinés à la production de fleurs coupées. Elle peut être utilisée seule ou en mélange avec du polystyrène expansé. Son emploi est très facile, sa propreté absolue, le rapport air/humidité excellent, sa stabilité dans le temps est remarquable et l'utilisation des solutions nutritives facilitée. Néanmoins, il est sage de prévoir un drainage au fond du récipient de culture pour faciliter l'évacuation de l'eau en excès.
     La mousse de polyuréthane que l'on utilise habituellement pour le remplissage des coussins est aussi un matériau très utile pour améliorer la répartition de l'eau dans un milieu ou pour l'alléger.

     Des essais de culture sur polystyrène expansé pur, en plaques ou en copeaux, ont donné des résultats à peu prés satisfaisant. Ce matériau est plus souvent utilisé comme additif pour alléger les mélanges ou comme drainage au fond des pots ou pour limiter le volume de mélange à utiliser.
     Le polystyrène ne retient pratiquement pas d'eau et assure une aération très correcte des milieux à base de tourbe ou d'écorce en augmentant leur durée d'utilisation.
     Attention, une certaine phytotoxicité a déjà été observée avec ce produit, celle-ci semble fonction du mode de fabrication. Le pH, sans action sur la culture, varie de 6 à 7.5.
     C'est un matériau utilisable pour cultiver des plantes en épiphyte ou pour fabriquer un mur végétal.