Phalaenopsis
finleyi (Christ 2011)
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Description
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Plante
miniature. Racines nombreuses, cylindriques, lisses. Tige très courte.
Feuilles parfois caduques, elliptiques, de 9 x 2,5 à 3,5 cm. Tige de l'inflorescence courte, rarement ramifiée, pouvant atteindre 12 cm mais souvent plus petite, pendante, rachis aussi long que le pédoncule portant de 2 à 6 fleurs, parfois plus nombreuses en culture, ne s'épanouissant pas simultanément; bractées triangulaires longues de 2 mm ; pédicelles longs de 1,3 cm. Fleur petite, moins de 2,5 cm d'envergure ; sépale médian oblong, aigu, concave, réfléchi ; sépales latéraux obliquement oblongs-ovales, obtus, réfléchis ; pétales légèrement plus courts et plus étroits que le sépale médian, oblancéolé-subspatulés, obtus, réfléchis ; labelle trilobé ; lobes latéraux érigés, suborbiculaires, nettement arrondis, dotés d'une dent triangulaire falciforme sur la marge postérieure ; lobe médian étroitement lancéolé, aigu, acuminé, légèrement incurvé, orné de 2 cals ; cal postérieur court, bifide, son apex surplombant une légère cavité ; cal antérieur ligulé à apex bifide ; colonne érigée, très élargie au niveau de la cavité stigmatique. |
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Labelle d'une fleur fraîche
de Phalaenopsis finleyi -Dessin de Frédéric Kirsch-
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Observations/culture
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Sépales
et pétales blancs ou blanc verdâtre, avec des barres longitudinales
brun clair à brun rougeâtre ; la moitié interne des
sépales latéraux est largement tachée de mauve ; la
base du sépale médian et des deux pétales latéraux
est plus ou moins jaune ou verdâtre ; labelle blanc avec des stries
et/ou des taches rose mauve ; colonne blanche, parfois jaunâtre, striée
ou ponctuée de brun clair sur le dessus. Plante " caractérielle " qui se cultive et fleurit facilement pendant quelques temps sans perdre son feuillage et sans que soit marqué un quelconque repos végétatif, puis le feuillage disparaît et la plante peut rester plusieurs mois sans activité apparente. Cette période de repos ne semble pas liée à la saison. Cette espèce est peut-être plus inféodée que la plupart des autres Phalaenopsis au respect de ses conditions naturelles de végétation, à savoir des écarts de température qui peuvent être importants entre le jour et la nuit et des variations de température importante au cours de l'année. La culture en épiphyte s'impose pour cette espèce intéressante. Les plantes fleurissent facilement avec deux tiges florales qui ne semblent pas devoir se ramifier. Cette petite plante très rare dans la nature pousse au niveau de la canopée et est difficile à observer et à collecter. Sa répartition reste incertaine.Cette espèce est attrayante et à besoin d'études supplémentaires et d'une protection appropriée. |
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Historique
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Cette
espèce a été décrite par Gunnar
Seidenfaden à partir d'une photo et d'une fleur unique
que lui avait envoyées Tamlong Suphachadiwong de Suphachadiwong
Orchids à Bangphra Chonburi en Thaïlande. Avant sa publication
en 1988 dans le genre Kingidium, Seidenfaden avait débattu avec
Sweet
de l'opportunité de placer cette plante dans le genre Phalaenopsis
mais ce dernier pensait que la plante était plus proche du genre
Kingidium. Transférée dans le genre Phalaenopsis sous le
nom de Phalaenopsis minus par Christenson en 2001, cette espèce
a dû être renommée en 2011 car dans le binôme
proposé en 2001, l'épithète minus n'était
pas grammaticalement correct et aurait dû être corrigé
en minor ; la combinaison devenant alors Phalaenopsis minor (Seidenf.)
Christenson, homonyme de Phalaenopsis minor Liu ce qui n'était
pas possible. Un nouveau nom s'imposait donc.
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Rectification de Christenson
dans Richardiana 11: 80 (2011).
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