Un large chapitre est consacré à la technique du semis symbiotique dans la partie historique.
La récolte des graines doit se faire si possible, avant la déhiscence du fruit. Dans la plupart des cas cependant, ce stade passe inaperçu et il est fréquent d'en perdre quelques unes. Leur extrême finesse, 0,40 mm de long pour 0,08 mm de large, rend leur ramassage aléatoire.
Les graines sont désinfectées dans une solution d'hypochlorite de sodium (2,5 gr d'hypochlorite pour 100 ml d'eau) préalablement filtrée. On utilise pour cela un petit tube à essais que l'on agite vigoureusement pendant deux minutes. L'hypochlorite désinfecte et ramolli le tégument des graines ce qui facilitera par la suite l'absorption des éléments nutritifs.
La solution d'hypochlorite évacuée délicatement, les graines restent collées à la paroi du tube. Elles sont soigneusement récoltées avec une spatule stérilisée, puis étalées le plus uniformément possible sur toute la surface du milieu de germination. Ces manipulations sont réalisées dans une hotte à flux laminaire ou, à défaut, dans le halo stérile d'une flamme. Dans ce dernier cas, la dextérité du semeur est un facteur de réussite déterminant.
Si les embryons
sont viables, la germination demande une quinzaine de jours. Néanmoins,
certaines espèces ou certains hybrides réagissent avec plus
de lenteur. Dans tous les cas, il faut un délais de deux mois pour
être sur d'un échec.
L'obscurité
n'est pas nécessaire à la germination. Une température
de 24/26°c doit être maintenue dans le local de culture.
Ci-dessous, les plantes sont repiquées au fur et à mesure de leur développement, toujours dans une atmosphère stérile, non seulement pour leur assurer un minimum d'espace, mais aussi pour lutter contre la dégradation rapide des supports de culture qui deviennent toxiques par accumulation des phénols libérés par les plantules.
