La germination
d'une graine ressemble plus au développement d'un bourgeon dormant
qu'à une germination proprement dite. Il peut y avoir ou non formation
de chlorophylle après le gonflement initial de l'embryon. Poursuivant
son développement celui-ci éclate la fine membrane entourant
la graine pour former une sorte de cône que Noël
Bernard a appelé protocorme*. Au sommet de cette formation
apparaît ensuite la première ébauche de feuille, pendant
que des poils absorbants se développent à sa périphérie.
La première feuille est bientôt suivie de la première
racine. * Le terme protocorme a été crée par Melchior Treub au jardin botanique de Bogor en 1890 pour désigner une étape du développement des mousses. |
||
Pour ceux que les techniques traditionnelles intéressent, les pages suivantes peuvent donner une idée assez précise des techniques utilisées pour la multiplication symbiotique, c'est à dire en présence d'un champignon. Cette très intéressantes documentation a pu être éditée sur ce site grâce au concours de Mr Le Lirzin qui a pensé à me faire partager une heureuse trouvaille chez un bouquiniste ; les semeurs ou apprentis semeurs souhaitant partager leur expérience peuvent le contacter à son adresse ci-dessous | ||
antoine.le-lirzin@wanadoo.fr
|
||
Pour les mordus de multiplication asymbiotique, le petit livre, "Orchids from Seeds" de P.A. Thompson, Royal Botanic Gardens Kew, décrit une technique plus simple que celle mise en uvre dans les temps héroïques. | ||
<< Précédent |