Phalaenopsis tetraspis a été décrit par Reichenbach fils dans Xenia Orchidacea, 2: 146 en 1870 à partir de fleurs sèches.
On peut remarquer que dans sa description Reichenbach écrit que la plante est originaire de l'himalaya. Il faudra attendre 23 ans pour que l'erreur soit corrigé par A.H. Kent dans A Manual of Orchidaceous Plants de Veitch.
Reichenbach reprendra sa description, lorsqu'il pourra observer des fleurs fraîches, dans Gardener's Chronicle, nouvelle série, 15: 562 en 1881.
C'est dans ce même numéro, à la même page, que Reichenbach décrivait Phalaenopsis speciosa maintenant considéré comme synonyme de Phalaenopsis tetraspis comme toutes ses variétés, ses sous-variétés ou ses synonymes.
Phalaenopsis speciosa var. christiana & Phalaenopsis speciosa var. imperatrix furent ensuite décrits conjointement par Emeric Streatfield Berkeley, dans Gardener's Chronicle, nouvelle série, 18: 745 en 1882 dans un article signé par Reichenbach.
Ces deux variantes furent retenues comme sous-variétés par A.H. Kent dans A Manual of Orchidaceous Plants, 7: 39 en 1891.
En 1890, dans Flora of British India, John Dalton Hooker signale une variété purpurata attribuée à reichenbach mais qui pourrait être synonyme de Phalaenopsis speciosa var.imperatrix...
Une autre variante fut décrite en 1890 par Gower dans Garden, 37: 582 le Phalaenopsis speciosa var. maculata.
Phalaenopsis barrii (quelquefois orthographié barrtii) est aussi un synonyme de Phalaenopsis tetraspis attribué à Sir Georges King par John Dalton Hooker dans A Century of Indian Orchids 38 en 1895. Dans cet article il souligne la ressemblance entre Phalaenopsis tetraspis et Phalaenopsis speciosa. La description est accompagnée d'une planche.
Phalaenopsis sumatrana var. alba, un autre synonyme de Phalaenopsis tetraspis, a été décrit par Gurney Wilson dans Orchid World 5: 146 en 1915.
Plus récemment, en 1968, lors de sa révision du genre Phalaenopsis dans le bulletin de l'American Orchid Society, Herman Sweet traite curieusement Phalaenopsis tetraspis comme une variante de Phalaenopsis speciosa alors que la règle de l'antériorité aurait voulu le contraire. Phalaenopsis speciosa var. tetraspis est donc considéré comme nomen superfluum.
Enfin, en 2016, O.Gruss & W.E.Higgins dans Phalaenopsis Journal, 26(4): 19, considérent que Phalaenopsis speciosa var. christiana & Phalaenopsis speciosa var. imperatrix deviennent Phalaenopsis tetraspis f. christiana & Phalaenopsis tetraspis f. imperatrix.
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