Ce procédé
n'est utilisable que pour de fortes plantes. Il consiste à annihiler
le pouvoir prédominant du méristème apical par son
ablation. On provoque alors la sortie de dormance de méristèmes
jusque là en attente. On peut ainsi obtenir deux ou trois pousses.
On profitera
du rempotage de printemps pour multiplier ainsi les plus gros exemplaires.
Il faut des plantes possédant au moins quatre paires de feuilles
ou une tige très allongée et qui émettent des racines
aériennes suffisamment développées. La tête
de la plante doit comporter de deux à trois feuilles avec des départs
de racines de plusieurs centimètres. Avec un outil très
tranchant et propre il faut la séparer du reste de la plante qui
restera dans son pot d'origine jusqu'à ce que les rejets soient
suffisamment grands pour être transplantés.
L'utilisation
de substances connues pour stimuler la synthése des carbohydrates
favorise l'apparition de rejets (morphactine de Merck = M butyl ester
de 9-hydroxyfluoréne-(9)-carboxylic-acid).
Cette technique n'est pas nouvelle et le
Comte du Buysson la cite dès 1878 dans son ouvrege L'Orchidophile.
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