Formule florale
Structure de la fleur

     La formule florale traduit les caractéristiques essentielles d'une espèce. Les fleurs d' Orchidées sont de type trois (trimères) comme c'est presque toujours le cas chez les monocotylédones.

     La masse principale de la fleur est formée de 6 pièces foliaires disposées sur deux rangs ou verticilles. Trois à l'extérieur, trois plus intérieures et placées chacune entre deux des premières.

     Pour les spécialistes, la formule florale = 3S+3P+[ 1E+(3C)] (S pour sépales,P pour pétales, E pour étamines, C pour carpelles). Notons que la règle d'isomèrie n'est pas complétement respectée car il n'y a qu'une étamine.

      Le diagramme floral ci-contre permet d'indiquer la position relative des différentes pièces florales. C'est une représentation d'une fleur observée de dessus et coupée transversalement.

Dissection d'une fleur de Phalaenopsis
     Si l'on détache les trois pièces florales extérieures en les coupant à leur base, on dispose des trois sépales. L'un d'eux, placé verticalement dans l'axe de la fleur est le sépale dorsal, encore appelé sépale supérieur ou sépale postérieur. Les deux autres sont tournés plus ou moins diagonalement vers le bas, l'un vers la droite, l'autre vers la gauche. Ce sont les sépales latéraux.

     Les trois folioles qui restent sont dissemblables. Deux d'entre elles, étalées à droite et à gauche sont les pétales. La troisième, tournée vers le bas est le labelle. C'est la pièce qui a la plus grande importance pour la distinction des espèces par suite des formes innombrables qu'elle peut revêtir.

     Les six pièces stériles que nous venons d'examiner forment le périanthe.

     En retirant les deux pétales et le labelle, il reste une masse charnue, érigée. On appelle cet organe central la colonne ou gynostème. La face inférieure de la colonne montre, un peu en dessous de son sommet une cavité remplie d'une matière gluante, le stigmate. Tout au sommet se trouve une espèce de capuchon, l'opercule, qui se détache assez facilement.
     On voit alors en dessous des petites masses jaunes, ovoïdes, aplaties, ce sont les masses polliniques que l'on appellera pollinies. Elles s'attachent à un support unique, grêle et transparent, le pédicelle (ou pédicule ou caudicule ), terminé par un léger renflement gluant le rétinacle.
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     La réunion de l'opercule et des pollinies forme anthère. La petite fosse qui accueille les pollinies prend le nom de clinandre ou d'androcline. Entre anthère et le stigmate, le repli charnu est le rostellum ou boursicule qui empêche l'autofécondation.

     Le pédicelle qui rattache la fleur au rachis du pédoncule renferme l'ovaire qui devient capsule après fécondation, il est accrescent de même que la colonne. Le terme gousse souvent employé est erroné. L'ovaire étant placé sous tous les autres organes est dit infère. Il est uniloculaire, composé de trois carpelles à placentation pariétale

     On retrouve dans la fleur du Phalaenopsis tous les composants classiques d'une fleur. Le calice est formé des trois sépales, la corolle comprend les deux pétales et le labelle. Il y a une seule étamine fertile dont le filet est confondu dans la partie postérieure de la colonne au sommet de laquelle apparaît anthère. Les grains de pollen sont soudés entre eux pour former les pollinies. Le pistil ( ensemble de l'ovaire, du style et du stigmate) comprend un ovaire situé sous la fleur. Le style forme la partie antérieure du gynostème vers le haut duquel on voit le stigmate.

     Les fleurs de Phalaenopsis sont toujours hermaphrodites.

     Beaucoup de Phalaenopsis botaniques sont odorants. La plupart le sont le matin quand le temps est suffisamment lumineux.

     
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