La fécondation artificielle

 

     La fécondation artificielle est habituellement utilisée par les horticulteurs professionnels et quelques amateurs passionnés pour l'obtention de nouveaux hybrides et la sauvegarde des espèces naturelles. Dans la nature, peu d'espèces ont été observées avec des fruits en cours de maturation ce qui indique que la panoplie mise en place par les plantes pour attirer un eventuel agent pour assurer la fécondation ( forme évoluée de la fleur, couleur, parfum ) n'est que d'une efficacité relative. D'après les observateurs, c'est le Phalaenopsis amabilis qui a été le plus souvent vu avec des fruits.
     La fécondation doit s'effectuer sur des fleurs matures, épanouies depuis deux où trois jours. Certains praticiens n'opèrent que le matin. Cette pratique provient d'une simple observation, à savoir que la plupart des Phalaenopsis sont plus parfumés le matin, ce dont on peut déduire que c'est à ce moment "qu'ils cherchent" à attirer les insectes pollénisateurs et qu'ils sont donc le plus réceptifs.

 
Il faut prélever le pollen situé sous l'opercule puis le déposer sur la cavité stigmatique. Quelques heures après la fécondation la cavité stigmatique se referme autour du pollen. Quelques jours plus tard sépales et pétales sèchent ou verdissent suivant le cas.
 
     Les illustrations ayant servi de base à l'animation qui suit sont issues de l'excellent ouvrage de langue allemande écrit par Walter Richter traduit en anglais et en italien.