Questions fréquentes
 
La plante se développe normalement mais refuse de fleurir.
     Dans la plupart des cas, les plantes qui végètent normalement, c'est à dire qui font de nouvelles feuilles au moins aussi bien développées que les plus anciennes, et qui refusent de fleurir, manquent de lumière. Les autres causes de non-floraison peuvent être dues à un mauvais enracinement, consécutif à un rempotage déficient, plus rarement à un manque d'engrais. Exceptionnellement, des causes génétiques peuvent être à l'origine d'une absence totale de floraison, mais si votre plante a déjà fleuri il faut plutôt chercher du côté d'un manque de lumière..
     Les plantes doivent être installées à une quarantaine de centimètres derrière une fenêtre. Pour en savoir plus consultez cette page.
 
Peu de floraison, fleurs petites.
     Sans doute un manque de lumière, plus occasionnellement un déficit d'engrais, encore plus exceptionnellement une toxicité due à un mauvais usage de pesticides.
 
Les boutons tardent à s'èpanouir
     Le manque de luminosité, surtout en hiver, peut provoquer un retard important de l'épanouissement des boutons.
 
Les boutons floraux avortent.
     Trois causes sont principalement à l'origine de ce problème, l'humidité atmosphérique trop basse, chute de température et une pollution atmosphérique, fréquente mais indécelable, à l'éthylène provoque des dégâts physiologiques entraînant la chute des boutons.
 
Fleurs décolorées et/ou parcheminées.
     Des désordres physiologiques ou des affections provoquées par des virus sont à l'origine de ce type de dégâts.
 
Dépérissement progressif de la plante.
     Deux causes principales et opposées redevables d'un mauvais arrosage, soit un manque d'eau provocant un flétrissement graduel du feuillage, soit un excès d'eau à l'origine du pourrissement des racines et se traduisant par les mêmes symptômes. D'autres explications peuvent être trouvées auprès d'une absence ou d'une erreur de rempotage pouvant entraîner une acidification du support de culture et éventuellement l'apparition de champignons parasites. Plus rarement, une intoxication causée par la présence de sels toxiques dans l'eau d'arrosage conduit à une perte progressive de la vigueur de la plante. D'autre part, des conditions de culture inadéquate peuvent expliquer une faible végétation : température, humidité.
 
Dépérissement rapide de la plante.
     Le plus souvent c'est l'action de bactéries ou une maladie provoquée par des champignons parasites.
 
Présence de cochenilles farineuses
     Pour en savoir plus sur ces parasites envahissant cliquez ici.
 
Taches de pourriture molle sur le feuillage.
     Attaque de bactéries.
 
Présence de parasites dans le milieu de culture.
     Souvent sans conséquences directes pour les plantes, plusieurs parasites animaux peuvent proliférer dans les supports de culture. Consultez cette page.
 
Décoloration jaunâtre de formes variées, «reliefs» sur le limbe.
     Les virus se manifestent de cette manière, de même que certains désordres physiologiques dus ou non à des parasites animaux. Des brûlures occasionnées par un soleil trop direct se traduisent par des taches de formes régulières.
 
Dépôts blanchâtres sur les pots ou le milieu de culture.
     Fertilisation excessive si ces dépôts sont solubles. Apport prolongé d'eau calcaire si ils sont insolubles. Ces dépôts sont fréquents sur les pots de terre cuite. S'ils sont solubles faites régulièrement des rinçages pour éliminer les sels en excès.
 
Apparition en situation anormale de la hampe florale.
     Ce phénomène relativement rare avec les plantes issues de semis est plus couramment observé sur des plantes reproduites par clonage. La plante réagit soit avec l'apparition de keikis, soit en faisant une ou plusieurs pousses latérales que l'on peut séparer après quelques mois, soit par ces deux moyens.

 

Eau d'arrosage.
     Contrairement à une idée trop communément répandue, la plupart du temps l'eau de ville convient tout à fait pour l'arrosage. Riche en oligo-éléments indispensables à la santé des plantes, elle n'est pas avantageusement replacée par telle ou telle eau de source. L'eau de pluie convient aussi mais n'est pas obligatoire non plus. Si votre eau de conduite est vraiment trop calcaire, au-dessus de 20°F de dureté, vous pouvez utiliser une carafe filtrante. Pour en savoir plus cliquez sur ce lien.
 
Bassinage.
     C'est un non-sens de pulvériser de l'eau sur le feuillage pour maintenir une humidité élevée. Ceci n'a qu'une efficacité ponctuelle alors que les plantes ont un besoin régulier. Le plus facile et le surtout le plus efficace est de placer les plantes sur des soucoupes contenant du sable ou des billes d'argile expansée que l'on maintient humides. Le fait de mouiller le feuillage peut faciliter le développement de maladies. Prendre soin de maintenir les pots sans contact avec la surface humide en les disposant, par exemple, sur un grillage. Consultez cette page.
 
Couper les tiges à trois yeux pour faciliter une refloraison.
     Du même coup vous perdez la floraison que peuvent vous procurer les bourgeons situés au-dessus de ces trois yeux de même que celle que donne les bourgeons dormant situés à l'extrémité de la hampe florale. Pour profiter au maximum de la floraison, il ne faut jamais toucher à la hampe florale et la laisser se dessécher d'elle-même. Sur certaine variétés, la hampe florale peut persister et produire des fleurs pendant plusieurs années.
     Cette "croyance" largement répandue date de l'époque pendant laquelle les Phalaenopsis étaient cultivés essentiellement pour la production de fleur coupées. Cette culture est en très nette diminution. Le cultivateur coupait ses hampes florales au-dessus du troisième nœud de façon à être sur d'avoir une seconde floraison et pour que le fleuriste ait une longueur de tige suffisante pour faire ses compositions. Cette pratique n'a pas lieu d'être pour des plantes fleuries. Si l'on se contente de couper les parties sèches d'une hampe florale on peu espérer bénéficier de deux, trois quatre remontées de fleur sur une même hampe si les conditions de culture sont adéquates.
     En fleur depuis plusieurs semaines, la hampe florale de ce Phalaenopsis a repris sa croissance avant même que les fleurs ne fanent. Ce même phénomène peut se produire quand les fleurs sont totalement fanées, assurant ainsi une suite à la floraison.
 
Pas d'engrais pendant la floraison.
     C'est un non-sens pour une plante comme le Phalaenopsis qui poursuit sa croissance pendant toute l'année et qui a des besoins réguliers en éléments nutritifs quelque soit la saison ou le stade végétatif. Consultez ce chapitre.
 
Rempotage.
     Normalement, une plante que vous venez d'acheter fleurie n'a pas besoin d'un rempotage immédiat, et encore moins d'un rempotage dans un pot plus grand ou dans un mélange terreux ni dans du terreau. Les Phalaenopsis ne peuvent se cultiver que sur un milieu de culture très aéré, le plus souvent à base d'écorce de pins maritimes. Jetez un œil sur ces quelques pages.
 
Racines aériennes.
     Ne les coupez pas. Elles participent à la vie de la plante et sont d'excellents indicateurs de sa santé.
 
Pas de soleil direct.
     C'est une affirmation qu'il faut moduler. Le soleil estival est le seul dangereux. En hiver, le soleil est bénéfique. Dans le midi de la France, il faut se méfier de la fin février jusqu'en octobre.
 
Le froid et l'initiation florale.
     Contrairement à une idée très répandue, ce n'est pas le froid qui provoque le départ des hampes florales. Il ne faut pas oublier que dans la nature les Phalaenopsis à l'origine de la plupart des hybrides actuellement commercialisés ne subissent pratiquement pas de températures inférieures à 18°c. On ne peut pas parler de froid à cette température. C'est le peu d'amplitude des températures entre le jour et la nuit, dans des conditions correctes de luminosité, qui permet l'apparition des hampes florales. Par exemple, une température nocturne de 18/20°c avec une température diurne de 25°c permet l'apparition des hampes florales après un délais de trois à cinq semaines. Cette particularité permet aux horticulteurs de contrôler et d'étaler leur floraison.
     Le rôle des engrais "floraisons" laisse aussi à désirer. Un Phalaenopsis qui a été normalement alimenté pendant sa période de croissance ne demande pas ensuite une formulation spéciale pour fleurir correctement.
 
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